Repository | Book | Chapter

(1971) Philomathes, Dordrecht, Springer.
Les Critiques de Plotin Contre L'Entéléchisme D'ARISTOTE
Essai d'Interprétation de l'Enn. 4.7.85
Gérard Verbeke
pp. 194-222
Aristote s'est écarté progressivement du dualisme psychologique de Platon pour élaborer sa propre conception de l'homme: il ne considère plus l'âme comme une substance autonome, originaire d'un monde supérieur et temporairement enfermée dans un corps, mais comme la forme substantielle ou l'entéléchie première d'un corps naturel qui possède la vie en puissance.1 Le corps et l'âme, loin d'être des réalités étrangères l'une à l'autre, s'appellent réciproquement: le corps est orienté vers un achèvement qu'il ne peut pas se donner à lui-même et l'âme est de par sa nature l'acte premier d'un corps, elle lui apporte la perfection vis-à-vis de laquelle l'organisme corporel était en puissance. L'union de l'âme et du corps, loin d'être violente et contre nature, n'est que la coexistence de deux principes qui sont naturellement unis l'un à l'autre.2
Publication details
DOI: 10.1007/978-94-010-2977-3_14
Full citation:
Verbeke, G. (1971)., Les Critiques de Plotin Contre L'Entéléchisme D'ARISTOTE: Essai d'Interprétation de l'Enn. 4.7.85, in R. B Plamer & R. Hamerton Kelly (éds), Philomathes, Dordrecht, Springer, pp. 194-222.