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(2005) Astérion 3.
Le devenir actif du corps affectif
Pascal Sévérac
Le but de cet article est de saisir ce que signifie, pour le corps, être actif. À partir de la proposition 49 de la partie IV de l’Éthique, on propose de distinguer deux manières d’appréhender le corps – soit comme corps organique, soit comme corps affectif -, et l’on montre que la question éthique du devenir actif s’adresse à la dimension affective du corps. Il faut penser le devenir actif du corps affectif comme augmentation de son aptitude non seulement à affecter, mais aussi à être affecté. En effet, être affecté pour le corps n’est pas identique à pâtir : au contraire, plus est grande l’ouverture sensible d’un corps aux autres corps, plus est grande son activité éthique.
Publication details
DOI: 10.4000/asterion.158
Full citation:
Sévérac, P. (). Le devenir actif du corps affectif. Astérion 3, pp. n/a.
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